Their drawings are similar, and they are sometimes confused, all the more so as they have signed some albums together. They share the same passion for architecture born of a common education, the same capacity to suggest through it spaces and a journey in time. There is, however, a profound difference in their approaches, which is the one that could be made between imagination and the imaginary.

Anne-marie and Roland Pallade present in their Galerie d'art contemporain in Lyon an exhibition with combined work by Luc and François Schuiten.

The exhibition can be visited from 1/12/2014 until 24/01/2015 at the gallery at 35, rue Burdeau 69001 Lyon France.

See for more information and the artwork that is exhibited the website of La Galerie Anne-marie et Roland Pallade

Fumiko is the mother of Kârinh. She lives in the 3rd tower on Boulevard Perret in Paris⁶⁾. Fumiko looks a lot like Misato Sawada in the Lighted World.

and another colour version:

The poster for the 2014 festival of Ars Musica is made by François Schuiten and Laurent Durieux. The typography and logotype was made by Jack Durieux.

Laurent Durieux explains: “Ars Musica is an international contemporary music festival. The people on the scaffolds sculpting musical instruments out of the rock/mountain symbolizes the search for a different approach /sound /aesthetic, music that is different than what one would imagine…”

The image will be published as a poster by Nautilus Art Prints¹⁾.

On the images left and below: François Schuiten and Laurent Durieux working on the image.

The concept of the image.

Nautilus Art Prints published a 12 colours screen print. There are two versions. The regular version is limited to 150 (75 signed by the artists) copies. The variant edition is limited to 75 (40 signed by the artists) copies.

A collection of single images by François Schuiten. Below this list you can find another set of unsorted images by François Schuiten.

You can click the title bar to sort the list by year or title.

• Unsorted single images

Les deux auteurs laissent «Les cités obscures» pour se projeter dans un futur qui rend hommage aux visionnaires d’autrefois.

Avec François Schuiten et Benoît Peeters, l’anticipation fait bon ménage avec une certaine poésie. Dans Revoir Paris, les créateurs de la bande dessinée Les cités obscures mettent entre parenthèses leur célèbre saga pour proposer une vision du futur pas forcément optimiste, mais fortement teintée d’utopie. En 2156, la Terre n’en mène pas large. Plus d’Internet, la barbarie à tous les carrefours. Kârinh, une jeune femme expédiée en mission par une colonie spatiale qui a coupé tout lien avec la planète mère, fantasme Paris à partir d’images découvertes dans de vieux bouquins miraculeusement préservés…

La présence en creux de grands visionnaires du XIXe siècle (Albert Robida, Jules Verne, Walter Benjamin) plane sur la première partie de ce brillant diptyque rétrofuturiste à l’intitulé ambigu. Au téléphone depuis Bruxelles, le dessinateur François Schuiten confirme le double sens de Revoir Paris, un titre imaginé par son complice, le scénariste et écrivain Benoît Peeters. «On peut lire le terme «revoir» au premier degré: voir à nouveau. Mais la dimension «réinventer Paris» existe aussi. Nous ne sommes pas des urbanistes, simplement des auteurs de fiction. On aimerait juste ouvrir le débat en nous amusant avec la notion de futur.»

Dans l'atelier bruxellois du dessinateur, les deux créateurs de la saga Les Cités obscures ont présenté les planches originales de leur nouvel album Revoir Paris, qui paraît aujourd'hui. Plongée dans un monde où l'imaginaire et le rêve ont droit de cité.

À quelques stations de train de Bruxelles, dans le quartier de Schaerbeek, une maison parmi tant d'autres renferme un trésor. La pièce mansardée du dernier étage abrite l'atelier du dessinateur François Schuiten: «C'est ici que je passe la plupart de mon temps» annonce le dessinateur en guise d‘accueil dans son antre, accompagné de son acolyte Benoît Peeters.

Un ciel saturé d'engins volants et d'écrans sphériques représentant les principaux monuments, une ville monde qui s'élargirait jusqu'au Havre… C'est en Belgique, donc, qu'est né le Paris fantasmé des deux auteurs. Dans le cadre enchanteur d'une maison typiquement bruxelloise, berceau de la monumentale saga rétrofuturiste Les Cités obscures, et aujourd'hui celui du diptyque Revoir Paris: «Benoît et moi, avons au fil des années tissé tout un travail autour de Paris», déclare le dessinateur,. On avait déjà traité Paris sur un mode imaginaire dans Les Cités Obscures avec la ville de Pâhry, sorte de double décalé empreint de la fantaisie particulière à la saga».

Dans Revoir Paris, la démarche est toute autre: «On voulait mettre en scène Paris dans notre monde avec un voyage assez loin dans le temps: «L'histoire démarre en 2156, deux siècles après notre naissance en 1956. Notre protagoniste, la jeune Kârinh a toujours rêvé de la Terre sans la connaître, à partir d'images dispersées et utopiques, recueillies dans les livres» nous éclaire Benoît Peeters. Née dans l'Arche, une colonie spatiale créée par d'anciens Terriens, l'héroïne est totalement dépendante de son Paris fantasmé. Elle consomme d'ailleurs une substance qui lui permet une immersion dans ses propres visions.de la capitale. Pour aller plus loin, elle acceptera de partir en mission vers la Terre pour se confronter à la réalité.

François Schuiten sur tous les fronts: un album, une exposition et un recueil « d’images »… à ne pas rater !

Même si François Schuiten se promène dans les mondes de l’art avec éclectisme, mélangeant les genres avec brio, il est, sans aucun doute possible, une des figures de proue d’une bande dessinée soucieuse toujours de qualité, d’intelligence, de beauté tout simplement. Et dans son nouvel album, il s’aventure, avec réussite dans un univers moins onirique qu’avec ses cités obscures, moins fantastique : celui de la science-fiction, de l’anticipation.

Nous sommes en 2156. Depuis bien longtemps, un vaisseau spatial, l’Arche, a quitté la terre. Pour sauvegarder, sans doute, l’espèce humaine.

Kârinh est une jeune fille née dans cette arche. Une jeune fille qui a toujours rêvé, grâce à ses lectures, de cette Terre, et surtout de Paris. Et elle est choisie pour diriger une expédition d’une douzaine de personnes retournant vers cette planète oubliée.

Encore une fois, comme dans la fameuse série des cités obscures, c’est une ville, mythique, qui est au centre de cet album. Mais c’est aussi bien plus: c’est l’Histoire qui décide de se vivre à rebrousse-poil; c’est la nécessité de pouvoir, pour être humain, se définir aussi par ses racines; c’est la quête impossible d’une femme à la recherche d’elle-même, à la poursuite de la réalité au-delà de l’imagination.

C’est une fable sur la culture et le livre, essentiels à la préservation de l’âme même de l’humanité.

Chaque semaine, nous vous proposons de découvrir une planche remarquable issue de la collection du musée, ou une planche inédite.

Vous pouvez découvrir ci-dessous la planche de cette semaine, grâce au procédé Hozoom d’IGS-CP, qui vous permet d’agrandir des détails de la planche grâce à sa loupe interactive, ou encore d’afficher le résultat en plein écran.

Voici à coup sûr l’une des pages les plus spectaculaires d’une œuvre qui en compte beaucoup. On aura reconnu la soixantième planche de La Fièvre d’Urbicande, deuxième volume d’une série, Les Cités obscures, qui se compose d’une douzaine d’albums et de nombreuses ramifications.

Au nombre de ces ramifications, on compte à ce jour treize livres, dont des récits spécifiques sur des personnages de la série, un guide de voyage, une Encyclopédie des transports, un livre DVD et même un volume récapitulant tous les projets présents ou à venir en rapport avec la saga. Par ailleurs, on sait que des partitions musicales ont été composées, des expositions réalisées, revendiquées par les auteurs comme des prolongements de l’œuvre, au premier rang desquelles Le Musée des ombres, présentée au musée de la Bande dessinée d’Angoulême en 1989.

C’est le premier partenariat sur mon blog et je suis très fière de collaborer avec la Cité de l’Architecture et du Patrimoine à l’occasion de la sortie (aujourd’hui même !) de « Revoir Paris », la dernière bande-dessinée du duo franco-belge François Schuiten et Benoît Peeters, auteurs des désormais mythiques Cités Obscures.

Celles et ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux (ici, ici aussi et même là) le savent déjà : le mois dernier, je suis montée dans le Thalys pour rejoindre Bruxelles, où j’ai eu le privilège de rencontrer EN VRAI Benoît Peeters et François Schuiten, dans l’atelier de ce dernier.

Joie. Immense. Je commence tout juste à m’en remettre. Je suis fan de leur travail depuis mes premières années en Ecole d’Architecture où une amie m’avait fait plonger dans leur incroyable univers.

Car c’est un monde parallèle qui se crée au fil de leurs bandes-dessinées, peuplé d’utopies urbaines et architecturales, de villes imaginaires et de personnages fascinants. « Revoir Paris » ne fait pas exception à la règle.

Kârinh, la jeune héroïne, se définit elle-même comme une « utopiomane ». Née dans une colonie spatiale fondée par les descendants des Terriens, elle se porte volontaire pour explorer ce qu’est devenue la Terre dans l’unique but de revoir Paris, cité fantasmée de ses ancêtres…

Benoît Peeters took some pictures of the preparations of the exhibition Revoir Paris.

Also the institute Passion for Innovation of Dassault Systèmes posted some images of their testing of the 3D installation Paris, un voyage dans le temps.

Le Monde sonore de François Schuiten is a double vinyl LP record by Bruno Letort.

The double LP record is made of 180 gr vinyl. One white and one black. The record is limited to 250 copies, all signed and numbered. The record includes also a code to download the digital version of the album. Together with the album there is a signed and numbered ex-libris by François Schuiten. The original selling price is 149 euros ¹⁾.

Le RenDez-Vous had an interview with François Schuiten on architecture, Revoir Paris and Arts et Métiers. The interview was recorded on November 11, 2014 with a live audience in the Radio France studios.

You can listen to the interview below. The first 30 minutes is with François Schuiten, followed by an interview with Roland Castro , architect / planner.

Revoir Paris l'Exposition is an exposition in La Cité de l'Architecture & du Patrimoine in Paris that opened at November 20, 2014. It gives a view on the architectural history of Paris seen through the prism of François Schuiten and Benoît Peeters. The exhibition will be held until March 9, 2015.

The idea of ​​this exhibition, which takes place in the “Cathedral” of La Cité de l'Architecture & du Patrimoine, is to engage in lively manner a set of old or recent utopian representations of Paris (drawings, paintings, models) and the many images made by François Schuiten around Paris: the metro station Arts et Metiers, the novel by Jules Verne Paris in the twentieth century, the Greater Paris project, but especially from the comic strip currently under realization, Revoir Paris.

According to François Schuiten “It will be a tribute to those that have marked the history of this city. But the end will be very futuristic…” ¹⁾.

François Schuiten and Benoît Peeters: “The comic book has always had close links with architecture. But in the album series Les Cités obscures, we gave it a dominating role. Playing with the signs of yesterday’s modernity, we presented a world in the past future in which urban fabrics and temporal layers are intertwined. Paris appears in them under the name Pâhry, alongside imaginary cities like Samaris, Urbicande and Calvani.

Paper dreams sometimes approach the most concrete realities. This was the case in 1994 with the Arts et Métiers metro station, designed as a sort of underground Nautilus. And in 2009, with a group of illustrations proposing a metaphorical vision of Grand Paris, they are presented here for the first time.

Our new comic book, Revoir Paris, is even more prospec- tive. The story takes place in the middle of the 22nd century. The heroine, a young woman named Kârinh, has always lived in a remote space colony. Defining herself as a utopiomaniac, she recreated the City of Light from images as fragile as they are contradictory…

The exhibition’s aim is to hold a dialogue between our work and the projects of architects and urban planners created over the last two centuries. Horeau, Perret, Le Corbusier and many others attempted to reinvent Paris pragmatically and provocatively. A journey to the land of possibilities, Revoir Paris is the occasion to freely dream about the capital’s future. ”

The exhibition Revoir Paris l'Exposition shows original creations by François Schuiten and Benoît Peeters, curators and designers of the exhibition. Fans of new technologies are lucky as augmented reality experiences is integrated into the scenery! ²⁾

The exhibition costs about 350.000 euros to build ³⁾.

The exhibition revoir Paris is presented in parallel to the exhibition about Viollet-le-Duc, whose romantic and sometimes chimerical vision of Paris joined the imagination of these other great “utopiomanes”: Jules Verne and Robida. Many synergies can be imagined between the two exhibitions ⁴⁾

The exhibition takes place in the « Cathédrale » space of the Cité de l’architecture & du patrimoine.

The start of the exhibition presents the huge painting of Victor Navlet, a general view of Paris taken from the Observatory (1855, Musée d'Orsay, NMR). This painting provides a general representation of Paris just before the great works of Haussmann⁵⁾.

The Haussmannisation was a kind of utopia, but immediately realized that a point as his visionary appearance escapes us essentially. But we can not bypass this essential aspect of the metamorphoses of Paris, especially since he has left strong traces in the drawings by François Schuiten.

The universal Exhibitions, especially those of 1889 and 1900, have proposed strong visions of Paris, partly ephemeral, permanent for others. They helped shape the face of Paris, in its theatricality and its oddities.

The city transformed by the car and metro. The transformations of the grand boulevards. The reveries around traffic and new means of transport.

The ballon and the plane change deeply look on big cities and particularly Paris. Henceforth, planners favor major roads and advocate for high-rise buildings.

Paris has continues to widen in exceeding its successive boundaries, but they remain very present in the structure of the city. Peripheral and continues today to draw a break between twenty districts and suburbs.

In years 1950 and 1970, utopian projects for Paris multiply. The year 2000 is dreaming, with its suspended towns, urban freeways and flying machines.

Le Grand Paris and beyond, today, tomorrow, after tomorrow.

Discover three iconic Parisian landmarks as they were in the past and as such François Schuiten imagine them in the future:

• Notre Dame
• The Eiffel Tower
• La Defense

The 3D designs are made by the institute Passion for Innovation of Dassault Systèmes. Their collaboration started with the La Douce album. This time Dassault Systemes made 3D projections of these three monuments, showing how these monuments will look like in the future projected by François Schuiten.

Visitors to the exhibition can help change the Parisian monument of their choice, venturing into the more distant past as in a hypothetical future designed by François Schuiten. This device is indicated by circular interactive projection screen, controlled directly by the visitor from a touch table.

In 2009, François Schuiten realized at the request of Christian Blanc a dozen major unpublished drawings, illustrating a metaphorical vision of Greater Paris. Some of them were published during the presentation by Guy Amsellem of la Cité de l'architecture et du patrimoine. ⁶⁾

With the exposition a catalog of the exposition has been published. The catalog has 96 pages and costs 27 euro ⁷⁾. At the same time "IMAGES – François Schuiten" has been published. It is a 32 pages large sized (30×40 cm) book, with only illustrations realised by François.

Schuiten et Peeters

Revoir Paris - l'Exposition

ISBN 2203090235

EUR 28,00

Schuiten François

Images de François Schuiten : des Cites Obscures a la Ville Lumiere

ISBN 2203091738

EUR 9,90

November 5th, 2014, Casterman has released a new album by François Schuiten and Benoît Peeters with the same title ⁸⁾. Although it is a joined project by Schuiten and Peeters it is not one in the Obscure Cities series.

Schuiten et Peeters

Revoir Paris T1

ISBN 220304327X

EUR 15,00

See for more information: Revoir Paris

Туманные города is the Russian translation of the Obscure Cities series by François Schuiten and Benoît Peeters. There is no official publisher for the Russian language yet.

Thanks to Mitya Suchin a Russian version of L'Enfant Penchée will be published as a community effort on altaplana.be . Девочка с отклонением (the Leaning Girl) will be published in several episodes.

Some example pages of the translation of Девочка с отклонением.

You can download the album as a PDF file for free. You can use it for your personal use.

• August 16, 2014: Part 1 download PDF (8Mb)
• August 24, 2014: Part 2 download PDF (8Mb)
• August 31, 2014: Part 3 download PDF (5Mb)
• October 25, 2014: Part 4 download PDF (7Mb)
• November 2, 2014: Part 5 download PDF (5Mb)
• November 16, 2014: Part 6 download PDF (8Mb)

or download a PDF with part 1-6 (38Mb)

Gratte-ciel Armilia is a wooden object, working as a lamp. The lamp is designed by Karl Theiss and François Schuiten. It is made in a limited edition of 20 copies.

The skycraper is made of wengé wood and the marquetry in walnut. The base in ebony, satellites in wenge. On the top and inside: illuminations. Dimensions : 27 x 67 x 27 cm

• Armilia
• Route d'Armilia (La)
• Galaxy sculpture
• Rail object (Le)

Le Planétaire des mondes obscurs is obscure object made in a limited edition of 24 copies by Karl Theiss and François Schuiten. The frame is in wengé and in walnut. The satellites are in beech, ash, walnut and ebony wood. The planet is in apple wood. The hand wheel, needle and driving mechanism are in brass. The object dimensions are 46 x 41 x 41 cm.

• Astronomy
• Rail object (Le)
• Gratte-ciel Armilia
• Galaxy sculpture